Saison 2024-2025 en photos et vidéos

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28/03/2025 : FRANKLIN, ode to Aretha

  • Au chant : Dunja Mees, Emilie Leysen, Sarah Devos / à la guitare : Lucas Canters / aux claviers
    Niels Verheest

Ik zal beginnen met een citaat van Aretha Franklin...

Muziek roept veel emoties op, het brengt je in vervoering, ze heeft het vermogen om terug in de tijd te gaan om jouw herinneringen te vinden. Muziek is bemoedigend, het versterkt !

Drie schitterende dames ( Emilie, Dunja, en Sara) elk met  een gouden stem, brengen een ode aan Aretha Franklin !

Zij ziin in de ban van Aretha Franklin die met haar expressive stem de soul belichaamde ! Het was een concert vol gospel, soul, prachtig gebracht met veel vuur en passie ! Het publiek ging uit de bol en ze kregen een staande ovatie ! Ik kreeg vele felicitaties omdat ik die groep heeft aangeraden voor onze jazzclub. Het was één van de beste optredens in onze club ! Wanneer komen ze terug Jean-Jacques ?

Groetjes
Stefaan

Je vais commencer par une citation d’Aretha Franklin…

La musique fait naître beaucoup d’émotions, elle transporte, elle a le pouvoir de remonter le temps pour raviver tes souvenirs.
La musique est source d’encouragement, elle donne de la force !

Trois dames éblouissantes (Emilie, Dunja et Sara), chacune dotée d’une voix en or, rendent hommage à Aretha Franklin !

Elles sont littéralement habitées par Aretha Franklin, qui incarnait la soul avec sa voix pleine d'expressivité !
Ce fut un concert rempli de gospel, de soul, magnifiquement interprété avec fougue et passion !
Le public était en délire et leur a offert une standing ovation !
J’ai reçu de nombreuses félicitations pour avoir recommandé ce groupe à notre club de jazz.
C’était l’un des meilleurs concerts dans notre club !
Quand reviendront-elles, Jean-Jacques ?

Amitiés,
Stefaan

 



21/03/2025 : Mama's Biscuit


Commentaire de Patrick Dallongeville :

 

Ce vendredi 21 mars dernier, une foule compacte a investi notre club pour accueillir comme il se doit le quartette parisien MAMA's BISCUITS. Bondé du sol au balcon, l'Open Music Jazz Club n'a pas failli à sa réputation, et a accordé un triomphe mérité à la chanteuse Véronique Sauriat ainsi qu'à ses comparses, au rang desquels se distinguèrent particulièrement le volubile (et excellent) guitariste Jérémie Tepper (d'une technicité et d'une inspiration aussi constantes que remarquables), ainsi que l'impressionnant bassiste Hervé Guillet et l'impassible mais éminemment swinguant Philippe Floris aux sticks, balais et autres baguettes boisées.

 

Preuve que le blues porte mal son nom, quand il s'avère aussi réjouissant et communicatif que lors de cette soirée, au terme de laquelle les musiciens se sont allègrement mêlés au public pour une troisième mi-temps des plus conviviales.


14/03/2025 : The Britches (saint-Patrick's night)

C’était la troisième édition de la nuit de la Saint Patrick organisée en partenariat avec le
Rotary Human Impact. Comme lors des exercices précédents,on y a refusé du monde.

Bonne ambiance, dégustation de whiskeys, de Guiness et autres pies et musique
traditionnelle irlandaise (avec quelques  incursions du côté de l’Ecosse) : tous les ingrédients étaient réunis pour nous transporter dans un pub de Dublin, de Cork ou de Galway, au choix, sans devoir se coltiner un vol last minute sur Ryan Air.

 


Le trio de musiciens était à la hauteur de l’évènement : flûtes irlandaises, concertina,

guitares… jouées à la perfection et avec une vraie conviction des trois instrumentistes pour

transmettre la culture musicale de l’île verte. Au programme également,quelques chants

repris en chœur par le public ont contribué à fêter dignement la Saint Patrick.

Cerise sur le gâteau : Maiwenn et Florine , toutes deux bretonnes et donc cousines celtes de

nos irlandais d’un soir, ont dansé sur scène en duo parfaitement synchro, avec beaucoup

d’élégance et d’entrain ;ce n’était pas prévu au programme mais qu’est- ce que c’était joli à

regarder !

That’s all, folks !

 


07/03/2025 : Don Kapot

crédit photo : Jean-Marie Vandelannoitte



Commentaire de Luc

Génialement et énergiquement foutraque

 

Rendez-vous en terre musicale inconnue… La fiche du concert laisse un peu perplexe. Vous avez dit « krautrock » ? A moins d’être un hyperspécialiste, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Jean-Jacques prévient : avec Don Kapot, on sort des habitudes de l’Open Music. Et il y aura aussi quelques décibels en plus…

 

Mais dès le premier morceau, on est séduit ! Ça tape en effet fort sur les tympans, et encore plus dans le ventre. C’est à la fois du rock, du jazz, de l’électro, et d’autres choses encore, un mélange foutraque franchement réjouissant.

 

Don Kapot nous vient de Bruxelles. Viktor Perdieus (saxophone et clavier, mais aussi au gré de sa fantaisie, harmonica, flûte, etc.) et Jakob Warmenbol (batterie) ont l’accent flamand. Giotis Damianidis (guitare basse) a la barbe grecque de Moustaki jeune. Ils jouent ensemble depuis huit ans, soufflant fort ou frappant dur sur leurs instruments. Le tout dégage une énergie salutaire qui donne une envie irrésistible de se lever et de se trémousser.

 

Miracle ! Même le public, généralement assis, de l’Open Music, l’a fait. Les premiers pas ont été un peu timides. Mais à la fin du deuxième set, la moitié de la salle était debout, se tortillant autour de la scène électrisée par les Bruxellois.

 

Au fait, à l’entracte, Don Kapot a refilé, le temps d’une chanson, son micro à une jeune Haïtienne présente dans la salle. Franchement, a cappella, c’était top ! De quoi donner des idées aux programmateurs du club ?

 

Luc Parret


28/02/2025 : Gaëtan Casteels Ozain quintet

Merci à @jean-Marie Vandelannoitte pour les photos et pour la vidéo du morceau de "rappel"


Commentaires de Guy VDB

Bruxelles, passage 44,1986…

 

Un panonceau scotché sur la porte d’entrée de la salle de concert annonce Jazz expérimental… Une jeune fille au clavier joue deux notes, toujours les mêmes, pour ce qui semble une éternité. Un grand barbu s’avance sur la scène, trombone à coulisse à la main. Il pousse une longue note, très longue, trop longue. Les spectateurs, sérieux comme des papes, dodelinent de la tête en signe probable d’approbation. Quant à nous, la quinzaine d’ados du Collège Saint Henri venus en visite exceptionnelle apprécier les offres culturelles de la capitale, notre degré de résistance est très faible et, au moment où retentit le très long pouaaaah du trombone - qu’on croirait tout droit sorti du gaffophone de Gaston - nous éclatons tous d’un fou rire tonitruant qui nous vaut les regards courroucés de la jet set branchouille de BXL.

 

Comines, Open Music Jazz Club, vendredi 28 février 2025

 

Rien de tout cela au Jazz Club de Comines ce vendredi soir.

 

Tandis que nos pieds battent discrètement la mesure qui nous est offerte par la contrebasse de Gaëtan et que nos doigts martèlent discrètement les subtiles palpitations de la caisse claire de la batterie de Pierre, ce sont de belles mélodies qui s’échappent des cuivres se partageant l’affiche ce soir.

 

Que ce soit la trompette ou le bugle (Laurent), le trombone (Nathan) ou le saxo ténor (Daniel), chacun son tour tantôt guidera le tempo tantôt s’en fera l’écho. Alors, bien sûr, les crachotis appliqués à la bouche des instruments à vent et l’utilisation répétée de la sourdine m’ont parfois ramené au Bruxelles de 1986.

 

Mais finalement non, ...rien d’expérimental ni d’inaudible ce soir à Comines. Au contraire…

 

Les cinq musiciens ont une maîtrise parfaite de leur instrument au service d’un ensemble fort harmonieux, avec ici des fugues et là des mélodies reprises avec un parfait unisson.

 

C’était beau, tout simplement.

 

Bruxelles, ma belle, je ne te rejoins pas de sitôt…

 

Guy Vandenbroucke


14/02/2025 : Armando Luongo "new lands"


Merci à Jean-Marie Vandelannoitte et à Didier Peron pour les photos

Commentaire de Pierre

En cette soirée de Saint-Baratin cinq musiciens nous fixent rendez-vous au CLUB à Comines. Et comme de coutume, une fois cette imposante et lourde porte franchie, on trépigne d'impatience à l'idée de découvrir, de s'émerveiller.

 

Verre au bar commandé, connaissances saluées, la présentation passée, ils sont là, Vivants. Armando Luongo Quintet. Ils investissent la scène et imprègneront encore très longtemps ces murs boisés, cette foultitude d'oreilles captivées.

 

Le très solaire Wajdi Riahi, habitué de notre scène, ouvre la séance et un silence de monastère envahit les lieux. Non pas un silence oppressant ni austère mais bien une invitation à la contemplation. Nous n'approcherons nulle divinité ce soir mais tâtonnerons bien le sublime.

 

Armando, Giovanni, Basile, Wajdi et ce grand échalas de Matt, tous grandioses, vont nous offrir 100 minutes durant, un festival de combinaisons mélodiques et rythmiques hors du temps. Coupures incroyablement subtiles, compositions ô combien ciselées, le morceau "OUT OF CONTROL" en sera l'apogée.

 

Venant des States, de Tunisie, de France ou d'Italie, ces gars transpirent de complicité, de joie de jouer et, par-dessus tous les nuages, de génie et de créativité.

 

Verre au bar commandé, ciboulot toujours en apnée, on leur dit MERCI, par timidité...

 

À travers cette bafouille, je n'endosse point la figure du locuteur, du témoin ou du rapporteur. Cœur et Corps balancent à qui voudra ces émotions contenues quelques heures et désormais partagées ...

 

Pierre

 

Prochain rendez-vous le vendredi 28 février avec le quintet de Gaëtan Casteels dans le cadre de son Jazz Tour : une section rythmique, un saxo, un trombone et une trompette ; ça va méchamment swinguer ! A ne pas louper !


07/02/2025 : Jo Lemaire

Le club est de nouveau plein à ras bords ce soir pour le concert de Jo Lemaire comme il l’a été pour les deux précédents (Aleph 5tet et trio Guy Verlinde).

Pourvu que ça dure…

 

Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas, du moins sur le plan musical.

 

On sait que nos amis flamands rangent la chanson française comme un genre « à part », au même titre que les classifications traditionnelles de la musique : classique, jazz, folk, blues, etc…

Il n’est donc pas étonnant qu’une petite quarantaine de flamouches avaient fait le déplacement pour applaudir l’une des personnalités d’origine francophone les plus populaires de Flandre : Jo Lemaire.

Il faudrait avoir été sourd ou autiste en 1981 pour ne pas avoir entendu la célèbre version du tube de Serge Gainsbourg Je suis venu te dire que je m’en vais revisitée par Jo Lemaire + Flouze en surfant sur la new wave, avec sons électro et tout le toutim.

1.500.000 disques vendus et admiration de Monsieur Gainsbourg himself en prime !

 

Lancée par ce succès inattendu (Jo m’a raconté qu’ en manque d’inspiration,elle avait repris ce titre en fin d’album pour le boucler par une dernière plage…), Jo Lemaire parcourut le monde avec ses propres chansons tout en multipliant également des projets d’hommage aux grands de la chanson française, les Trenet, Gainsbourg, Brel, Piaf,…

 

Voix forte et parfaitement maîtrisée, belle gestuelle d’une chanteuse habitée par les chansons qu’elle défend, force de conviction dans l’expression, gentillesse et bienveillance avec le public, Jo Lemaire est décidément une grande dame de la chanson, c’est d’ailleurs ce que les lecteurs d’Humo ont décidé récemment en lui accordant le titre convoité de la plus grande chanteuse francophone des 50 dernières années, c’est dire l’engouement de nos amis flamands présents hier soir.

 

Mais pas seulement… Les Cominois(ses) ont également pris beaucoup de plaisir à écouter et à reprendre en choeur les chansons proposées par Jo.

Et par son trio car il ne faut pas oublier que son accompagnement était parfait, sobre, juste ce qu’il faut pour mettre en lumière la belle performance de la chanteuse au mieux de sa forme.

Mention spéciale à Ad Cominotto, l’accordéoniste qui accompagna en son temps Arno, Alain Bashung, Adamo,... bref, une pointure !

 

Cœur brisé, torturé,.. ce fut le chant de la fin.

 

Pas tout à fait car le répertoire de Jo est tellement étendu qu’elle pourrait revenir au club sans attendre à nouveau 45 ans pour retrouver les Cominois qu’elle a trouvés super sympa, chaleureux, attentifs et curieux.

Je m’arrête ici car je radote, j’écris toujours la même chose quand il s’agit de notre merveilleux public, quel que soit le concert.

 

La musique ne s’arrête jamais : c’est rebelote ce vendredi 14 février à l’ Open Music Jazz Club avec le quintet très cosmopolite d’Armando Luongo ; un américain, deux italiens, un français et un belgo-tunisien pour le meilleur du jazz !

jj

 


24/01/2025 : Aleph quintet

Crédit photos : Jean-Marie Vandelannoitte


Crédit vidéo : Jean-Marie Vandelannoitte


Crédit vidéo : Fred Six


Commentaire de J.J.

« Quand on est un jeune musicien avec des idées précises et nouvelles sur le jazz, il est impératif de trouver un club où il sera possible de jouer sa musique et qui servira de laboratoire (….).Voilà pourquoi les clubs de jazz ont joué un rôle tellement important dans le développement de cette musique et pourquoi il me semble préférable quand on a encore le choix aujourd’hui d’aller écouter des musiciens se produire dans ce cadre plutôt qu’au concert dans une grande salle où leur prestation perdra un peu de cette spontanéité si essentielle…. » (Laurent Dewilde dans MONK, Folio 3009,page 32).

 

Quelle fierté pour toute l’équipe de l’Open Music d’avoir pu servir de cadre chaleureux aux musiciens d’ALEPH pour un crash test (dixit Théo) pour leur second album sur lequel on se précipitera dès sa (très prochaine) sortie !

 

Quelle récompense pour notre public ! (toujours aussi attentif, respectueux et enthousiaste, les musiciens ont adoré !)

 

Quel concert !

 

Est-il nécessaire de mettre des mots sur les émotions qu’on a partagées avec les cinq complices d’Aleph ?

 

On est allés à Tunis et à New York, on a entendu des muezzins appelant à la prière de l’aube, on a pris un verre dans un bar de la 52ième rue, on a même été quelques instants à la Havane, on a tout mélangé et on a applaudi longtemps, très longtemps…aux talents de Wajdi au piano, d’Akram à l’oud, de Théo à la basse, de Marvin au violon et de Duogo à la batterie et aux percussions.

 

Le raffinement des compositions, l’entremêlement en douceur des musiques sous influences gwana et soufie avec le groove du jazz, la virtuosité et la complicité des musicos,… nous ont transportés ailleurs, pour notre bien, pour le plaisir, pour la paix et la sérénité… C’était bouleversant tellement c’était beau.

 

Et comme le chantait Guy Verlinde la semaine précédente, on a tous eu l’impression en sortant du concert de ce groupe magnifique qu’on se sentait beaucoup mieux que quand on y était entré…

 

La magie de la musique a encore opéré ce vendredi 24 janvier qui restera gravé dans nos mémoires comme l’un des sommets de la saison 24/25.

 

Il y a encore tant de musiciens à découvrir au club : Jo Lemaire le 07/02 (mais c’est complet) et Armando Luongo le 14/02, un quintet très cosmopolite à ne pas manquer, un prochain sommet ?

 

Avec un certain Wajdi Rihai au piano, ça promet !!!

 

JJ



17/01/2025 : Guy Verlinde Trio

crédit photos : Jean-Marie Vandelannoitte

Commentaire de JM (Jean-Marc)

Grosse ambiance au Club, ce vendredi soir, pour le retour de Guy Verlinde, l'un de nos fidèles parrains venu présenter , en exclusivité pour la Wallonie, son tout nouvel album « Promised Land Blues ».

Un album et un concert en trio acoustique avec , au piano, l'excellent Tom Eylenbosch (que nous avons déjà eu l'occasion d'applaudir cette saison avec The Bluesbones et Staf Paglia, et qui sortira bientôt son premier album solo) et , à la contrebasse, le toujours efficace René ..., l'un des piliers de la scène blues en Belgique.

Sans oublier sa Flandre natale ( ah, son hommage au dancing La Palma de sa jeunesse !) , Guy et ses acolytes nous ont baladés dans le meilleur de la musique traditionnelle américaine : beaucoup de blues,

bien sûr, mais aussi du ragtime, du boogie...

Du rythme, des émotions, de la nostalgie ; c'est une salle comble qui a communié avec un groupe manifestement heureux de se retrouver à Comines , mené par un Guy en pleine forme alternant les touches d'humour et de poésie : la tchatche version flamande...

Un moment marqué par une sublime reprise de Bob Dylan, dont j'ai oublié le titre : je demanderai à Thimoty Chalamet la prochaine fois que je le vois...

Et puis il y a eu de la gravité aussi...

Après un hommage à la petite fille qu'il a eu le bonheur d'accueillir sur le tard (« My Little Girl », un titre qui lui a fait un peu perdre sa voix, sous le coup de l'émotion sans doute...), Guy nous a rappelé que « we are livin' in a world going wrong » : allusion peut-être à ce lundi 20 septembre et à l'intronisation de qui l'on sait...

Mais rassurez-vous : rien n'a marché de travers au Club ce vendredi où, grâce aux bénévoles (merci à eux!) nous avons une fois de plus passé une magnifique soirée, toute en musique et en convivialité !

Jean-Marc Vandenbroucke



10/01/2025 : Trio Grande (Belgium)



Commentaire de JJ

Ce vendredi, 45 spectateurs courageux, n’ayant peur ni de la neige ni du froid, ont fait le déplacement pour applaudir nos amis du Trio Grande.

 

On était donc en famille, on pouvait se lâcher, on s’est lâchés et que ça fait du bien !

 

La petite jauge tombait pile poil puisque la musique du trio se prête à merveille à l’intimité et au partage avec le public.

On avait annoncé une soirée pleine de fantaisie, d’espièglerie, de rires et de musiques admirablement jouées par trois musiciens virtuoses : on a été servis !

 

Michel Massot est un formidable tubiste, tromboniste, soubassophoniste (?), sans aucun doute l’un des meilleurs dans sa catégorie … et spectaculaire dans l’expression.

Ses grands yeux noirs balaient le public d’un air mutin tandis qu’il danse comme Hathi.

Eh oui, Michel peut même se prendre pour un éléphant !

 

Pour reprendre une observation zoologique, Laurent Dehors (aux saxophones, à la clarinette, à la clarinette basse, à la clarinette contrebasse, à la flute à bec, excusez du peu…)  serait plutôt un héron sautillant !

Il attaque des soli parfois très free sur une jambe, on se demande s’il va tomber, on applaudit la puissance du souffle, Laurent transpire fort, il tient : ouf… c’est très spectaculaire à voir et à entendre.

Et il peut jouer de deux clarinettes en même temps….

 

S’il faut un clown blanc pour l’ambiance parfois circassienne dégagée par le trio, ce rôle revient incontestablement à Michel Debrulle à la batterie.

Avec un calme olympien, avec sobriété, un jeu tout en finesse : Michel est décidément un tout grand batteur qui fait chanter sa batterie comme personne !

 

Quand Laurent joue de la cornemuse pour l’avant dernier morceau (et il en joue magnifiquement bien, décidément il sait tout faire !), on passe du jazz des clubs de New York aux chants traditionnels dans les pubs de Dublin ou de Cork : on a envie de se lever, on admire la performance, on a encore passé une super soirée à l’Open Music !

 

Vendredi 17/01 : C’est notre parrain blues Guy Verlinde qui vient en trio, il n’y a plus que quelques places, il faut se dépêcher de réserver la sienne !

 

Bien à vous tous et bon week-end !